La Galerie des Ancêtres
Dominique Bourg, lors du Café climat 2021 en ce Château, a martelé que les plantes sont nos ancêtres.
Elles réussissent une cohabitation équilibrée depuis 300 millions d’années
avec les autres espèces, ce à quoi nous échouons en à peine quelques siècles.
Elles ont développé des co-évolutions, des entraides.
Elles améliorent leur environnement : l’air et le sol.
Les « déchets » produits par les arbres leur servent à faire tronc et à s’élever.
Comment nous, Homo sapiens, les derniers venus,
pouvons-nous nous inspirer de la sagesse de ces ancêtres ?
Cette galerie des plantes-ancêtres glanées autour du potager et #oshizomé es,
fait un clin d’oeil à la galerie des ancêtres du Château.
Elle nous invite à nous laisser toucher par l’essence des plantes
pressées sur le papier issu des arbres et du travail humain,
bordée du bois de cadres anciens…glanés dans les vide-greniers des environs.
Dans les vitrines centrales, les intérieurs de ces cadres sont accompagnés
de chlorographes de plantes du potager du XIXè siècle.
Dominique Bourg, lors du Café climat 2021 en ce Château, a martelé que les plantes sont nos ancêtres.
Elles réussissent une cohabitation équilibrée depuis 300 millions d’années
avec les autres espèces, ce à quoi nous échouons en à peine quelques siècles.
Elles ont développé des co-évolutions, des entraides.
Elles améliorent leur environnement : l’air et le sol.
Les « déchets » produits par les arbres leur servent à faire tronc et à s’élever.
Comment nous, Homo sapiens, les derniers venus,
pouvons-nous nous inspirer de la sagesse de ces ancêtres ?
Cette galerie des plantes-ancêtres glanées autour du potager et #oshizomé es,
fait un clin d’oeil à la galerie des ancêtres du Château.
Elle nous invite à nous laisser toucher par l’essence des plantes
pressées sur le papier issu des arbres et du travail humain,
bordée du bois de cadres anciens…glanés dans les vide-greniers des environs.
Dans les vitrines centrales, les intérieurs de ces cadres sont accompagnés
de chlorographes de plantes du potager du XIXè siècle.
Le Noren est un rideau fendu japonais pendu traditionnellement devant les palais. Il exhibe les armoiries de la famille et invite à baisser la tête et entrer en conscience dans le lieu qui nous accueille.
Ce Noren est tatakizomé vec des feuilles d'artichaud, une tige de tabac et une d'onagre, le fenouil echevelé, des coreopsis...tous cueillis en conscience au potager du #châteaudeprangins
En passant sous ce noren, nous vous invitons à penser avec gratitude à tous les êtres qui créent ce lieu :
-l’équipe du château, représentée par Helen, Marie-Hélène, Barbara, Catherine, Jacqueline, Ludivine, Nicole, Odile, Suzanna, Matthieu, Philippe, Stéphane
-les collaborateurs: Guy, du Jardin ; Gregory, du restaurant ; Jacques Dubochet, venu au café climat 2021
-les herbes et plantes potagères ainsi que les arbres et autres arbustes des environs...
Les humain.e.s cités ont choisi chacun.e une plante dans le potager -ou proche de celui-ci- « une plante bien-aimée » et ils ont précisé le motif de leur choix.
Nous avons ensuite, @patricialaguerresuisse et #sandrinedeborman, créé à partir de cette « plante bien-aimée » un motif de papier peint, en écho à la collection du château, qui insére un portrait de la personne qui a choisi la plante.
Hommage donc à cette équipe, et gratitude pour l’accueil qu’elle nous a fait lors de nos résidences.
Portrait en #chlorographie , sur feuille de raifort aussi de #jacquesdubochet, prix Nobel Biophysicien, venu parler au #caféclimat du Château de Prangins de l'urgence climatique, #oshizomé de fleurs de pissenlit
Ce Noren est tatakizomé vec des feuilles d'artichaud, une tige de tabac et une d'onagre, le fenouil echevelé, des coreopsis...tous cueillis en conscience au potager du #châteaudeprangins
En passant sous ce noren, nous vous invitons à penser avec gratitude à tous les êtres qui créent ce lieu :
-l’équipe du château, représentée par Helen, Marie-Hélène, Barbara, Catherine, Jacqueline, Ludivine, Nicole, Odile, Suzanna, Matthieu, Philippe, Stéphane
-les collaborateurs: Guy, du Jardin ; Gregory, du restaurant ; Jacques Dubochet, venu au café climat 2021
-les herbes et plantes potagères ainsi que les arbres et autres arbustes des environs...
Les humain.e.s cités ont choisi chacun.e une plante dans le potager -ou proche de celui-ci- « une plante bien-aimée » et ils ont précisé le motif de leur choix.
Nous avons ensuite, @patricialaguerresuisse et #sandrinedeborman, créé à partir de cette « plante bien-aimée » un motif de papier peint, en écho à la collection du château, qui insére un portrait de la personne qui a choisi la plante.
Hommage donc à cette équipe, et gratitude pour l’accueil qu’elle nous a fait lors de nos résidences.
Portrait en #chlorographie , sur feuille de raifort aussi de #jacquesdubochet, prix Nobel Biophysicien, venu parler au #caféclimat du Château de Prangins de l'urgence climatique, #oshizomé de fleurs de pissenlit
La salle de l'heure bleue
L'heure bleue est ce moment suspendu où le ciel se remplit d'un bleu unique,
juste avant le lever du jour et juste après le coucher du soleil ;
deux heures bleues bordent les jours clairs, comme des moments de bascule
vers la lumière ou vers l’ombre.
Ne sommes-nous pas nous aussi suspendu.e.s à un moment de bascule
entre destruction du végétal et connexion aux plantes ?
Mettre ce règne sous la lumière des projecteurs nous semble essentiel.
Se laisser toucher par la beauté nourricière des arbres, des herbes et des potagers, s’enrober de nature.
Des robes-tronchines et gigoteuses chinées en vide-grenier peuplent cette salle,
robes d’antan, de nuit et de soleil,
portées tant par les hommes cultivateurs, forestiers
que par des femmes parfois sorcières, guérisseuses, glaneuses, cueilleuses,
tou.te.s accompagné.e.s de la naissance à la mort par les plantes.
Déambuler parmi les plantes nous teint et nous, Homo sapiens, teignons aussi notre entour.
Nous y laissons une empreinte pour les générations futures.
Et chaque arbre, chaque herbe rencontrés en conscience
laissent une empreinte sur nous, nous enrobent.
L'heure bleue est ce moment suspendu où le ciel se remplit d'un bleu unique,
juste avant le lever du jour et juste après le coucher du soleil ;
deux heures bleues bordent les jours clairs, comme des moments de bascule
vers la lumière ou vers l’ombre.
Ne sommes-nous pas nous aussi suspendu.e.s à un moment de bascule
entre destruction du végétal et connexion aux plantes ?
Mettre ce règne sous la lumière des projecteurs nous semble essentiel.
Se laisser toucher par la beauté nourricière des arbres, des herbes et des potagers, s’enrober de nature.
Des robes-tronchines et gigoteuses chinées en vide-grenier peuplent cette salle,
robes d’antan, de nuit et de soleil,
portées tant par les hommes cultivateurs, forestiers
que par des femmes parfois sorcières, guérisseuses, glaneuses, cueilleuses,
tou.te.s accompagné.e.s de la naissance à la mort par les plantes.
Déambuler parmi les plantes nous teint et nous, Homo sapiens, teignons aussi notre entour.
Nous y laissons une empreinte pour les générations futures.
Et chaque arbre, chaque herbe rencontrés en conscience
laissent une empreinte sur nous, nous enrobent.
vernissage et visites - dernière phots@chateau de prangins
Résidences préparatoires mai-juin août octobre-novembre...