Oshi-zomé ,
du japonais osu, presser, et zomeru, teindre
Cette technique originale est basée sur le même principe que le tataki-zomé : les végétaux sont pressés -sous presse d'herbier, presse de graveur, roue de tracteur... -
et ce sont les principes actifs de la plante qui laissent l'empreinte sur le papier. Cette empreinte est fixée ensuite.
Empreintes végétales, traces d'une rencontre avec un végétal particulier, par un processus qui en même temps le détruit et le sublime, accélère sa fin et l'annihile.
Nos liens paradoxaux avec notre environnement se condensent ici dans des symétries qui n'en sont pas, qui ne sont qu'une illusion.
La béance entre le recto et le verso du végétal pressé raconte le corps humain, le visage, la tête animale, l'ange, l'insecte... l'au-delà ou l'en-deçà du végétal.
Herbier de Parrsboro, Nouvelle Ecosse
Série Cornucopia - décembre 2018
Acer palmatum, alnus glutinosa, Parc Félix Hap, le 24 novembre 2018