"Still alive"
"Still alive"
car peut-être ces plantes sont en sursis, savons-nous jusque quand nous pourrons les admirer ?
Quand disparaîtront-elles ou peut-être disparaitrons-nous avant elles ?
L'intention de ces 'still alive' est de mettre en avant la fragilité des plantes menacés de disparaître par l'activité humaine, la fragilité des savoirs sur les plantes qui disparaissent avec les dernières vieilles sorcières, la fragilité des lieux sauvages...par l'empreinte d'un bouquet de plantes cueillis sur un lieu précis à un moment précis, parfois avec une personne ayant un savoir sur les plantes.
"Still alive"
car ces "Nature morte" sont pour l'instant encore vivantes :
Une nature morte est un genre artistique, principalement pictural, qui représente des éléments inanimés (aliments, gibiers, fruits, fleurs, objets divers...) organisés d'une certaine manière dans le cadre défini par l'artiste, souvent dans une intention symbolique. Le terme n'apparaît qu'à la fin du XVIIème siècle. () En Flandre, vers 1650, apparaît le mot stilleven pour des « pièces de fruits, fleurs, poissons » ou « pièces de repas servis », ensuite adopté par les Allemands (« Stillleben ») et par les Anglais (« still-life »), qui se traduirait par « vie silencieuse ou vie immobile ». () Le terme « nature morte » fait son apparition en France au VIIIème siècle.
(wikipédia)
En 1906, Ernest Jentsch s'interrogeait "sur cet obscur instant d’incertitude « où l’on doute qu’un être en apparence animé soit bel et bien vivant, et, réciproquement, qu’un objet sans vie ne soit pas en réalité animé ». ref . Par la technique de phytopression sur le papier, les observateurs de mes 'still alive' sont dans cette incertidtude avec parfois l'impression que la plante est restée sur le papier tant le relief et les superpositions sont vivantes. De plus, ce sont uniquement les principes actifs de la plante qui forment l'empreinte végétale, principes qui restent vivants dans le papier...
Est-ce que bientôt nous n'aurons plus que ces planches d'herbier pour faire illusion, pour nous rappeler que tel lieu sauvage, telle espèce végétale, tel savoir sur les plantes ont un jour existé...
'Still alive' intime : rendre et garder un lien vivant, une mémoire reconnaissante, avec les végétaux qui nous entourent, qui nous ont entourés...
De manière plus intime aussi, nos liens au monde végétal sont forts et fragiles à la fois. Nous y portons attention mais les regardons-nous vraiment ? Voyons-nous le détail du bord denté du limbe, la structure des nervures, la manière de se déployer de chacune des plantes ? Quand nous changeons de lieu de vie, que reste-t-il de ce lien?
Sandrine de Borman peut créer pour vous sur commande un 'still alive' lié à un jardin, une promenade, un lieu que vous aimez bien ou qu'un.e de vos proches aime ou aimait. Chaque création est issu d'une méditation-rencontre avec l'esprit des plantes et du lieu, et aimerait transmettre l'attention et l'émerveillement face aux détails des plantes considérées comme des êtres vivants avec lesquels nous sommes interconnectés. Cela vous permet de rester en lien, de garder la mémoire de ce lieu végétal et de vous connecter avec gratitude à sa belle énergie vitale.
car peut-être ces plantes sont en sursis, savons-nous jusque quand nous pourrons les admirer ?
Quand disparaîtront-elles ou peut-être disparaitrons-nous avant elles ?
L'intention de ces 'still alive' est de mettre en avant la fragilité des plantes menacés de disparaître par l'activité humaine, la fragilité des savoirs sur les plantes qui disparaissent avec les dernières vieilles sorcières, la fragilité des lieux sauvages...par l'empreinte d'un bouquet de plantes cueillis sur un lieu précis à un moment précis, parfois avec une personne ayant un savoir sur les plantes.
"Still alive"
car ces "Nature morte" sont pour l'instant encore vivantes :
Une nature morte est un genre artistique, principalement pictural, qui représente des éléments inanimés (aliments, gibiers, fruits, fleurs, objets divers...) organisés d'une certaine manière dans le cadre défini par l'artiste, souvent dans une intention symbolique. Le terme n'apparaît qu'à la fin du XVIIème siècle. () En Flandre, vers 1650, apparaît le mot stilleven pour des « pièces de fruits, fleurs, poissons » ou « pièces de repas servis », ensuite adopté par les Allemands (« Stillleben ») et par les Anglais (« still-life »), qui se traduirait par « vie silencieuse ou vie immobile ». () Le terme « nature morte » fait son apparition en France au VIIIème siècle.
(wikipédia)
En 1906, Ernest Jentsch s'interrogeait "sur cet obscur instant d’incertitude « où l’on doute qu’un être en apparence animé soit bel et bien vivant, et, réciproquement, qu’un objet sans vie ne soit pas en réalité animé ». ref . Par la technique de phytopression sur le papier, les observateurs de mes 'still alive' sont dans cette incertidtude avec parfois l'impression que la plante est restée sur le papier tant le relief et les superpositions sont vivantes. De plus, ce sont uniquement les principes actifs de la plante qui forment l'empreinte végétale, principes qui restent vivants dans le papier...
Est-ce que bientôt nous n'aurons plus que ces planches d'herbier pour faire illusion, pour nous rappeler que tel lieu sauvage, telle espèce végétale, tel savoir sur les plantes ont un jour existé...
'Still alive' intime : rendre et garder un lien vivant, une mémoire reconnaissante, avec les végétaux qui nous entourent, qui nous ont entourés...
De manière plus intime aussi, nos liens au monde végétal sont forts et fragiles à la fois. Nous y portons attention mais les regardons-nous vraiment ? Voyons-nous le détail du bord denté du limbe, la structure des nervures, la manière de se déployer de chacune des plantes ? Quand nous changeons de lieu de vie, que reste-t-il de ce lien?
Sandrine de Borman peut créer pour vous sur commande un 'still alive' lié à un jardin, une promenade, un lieu que vous aimez bien ou qu'un.e de vos proches aime ou aimait. Chaque création est issu d'une méditation-rencontre avec l'esprit des plantes et du lieu, et aimerait transmettre l'attention et l'émerveillement face aux détails des plantes considérées comme des êtres vivants avec lesquels nous sommes interconnectés. Cela vous permet de rester en lien, de garder la mémoire de ce lieu végétal et de vous connecter avec gratitude à sa belle énergie vitale.