Symétries botaniques
Duo avec Patricia Laguerre
Jardin botanique de Lausanne
jusqu'au 1er mai 2022
29 mars 12h15-13h :Midi botanique, visite de l'expo autour du thème des Pigments, entre arts et sciences, avec Sandrine de Borman et Joelle Magnin-Gonze
31 mars 18-19h30 : Soirée au Jardin : empreintes botaniques, entre expo et visite méditative au Jardin, guidée par Sandrine
16 avril : atelier de sensibilisation au tataki-zomé, animée par Sandrine
inscription et info : +41 21 316 99 88 – [email protected] – www.botanique.vd.ch
Duo avec Patricia Laguerre
Jardin botanique de Lausanne
jusqu'au 1er mai 2022
29 mars 12h15-13h :Midi botanique, visite de l'expo autour du thème des Pigments, entre arts et sciences, avec Sandrine de Borman et Joelle Magnin-Gonze
31 mars 18-19h30 : Soirée au Jardin : empreintes botaniques, entre expo et visite méditative au Jardin, guidée par Sandrine
16 avril : atelier de sensibilisation au tataki-zomé, animée par Sandrine
inscription et info : +41 21 316 99 88 – [email protected] – www.botanique.vd.ch
Festina lente. Hâte-toi lentement. C’est par le prisme de cet adage latin que les artistes, Sandrine de Borman de Bruxelles et Patricia Laguerre de Lausanne, interrogent le végétal du Jardin botanique et d’ailleurs. Dans l’urgence d’une reconnexion au végétal, la démarche des deux artistes vous invite à observer lentement chaque plante. Une célébration de la vitalité poétique des plantes, ces aliens pour nous autres humains, selon le botaniste Francis Hallé,.
Vous découvrirez les photographies symétriques et oniriques de Patricia du végétal observé avec lenteur. Et les créations tatakizomées dont les végétaux ont été cueillies et martelées avec conscience par Sandrine : les tanins et autres principes actifs de la plante laissent leur empreinte sur le tissu.
Une géométrie et deux gammes chromatiques qui se répondent malgré leur différence. Chaque création tatakizomée, chaque photographie, plonge le visiteur dans un monde imaginaire à partir de fragments de la réalité que les artistes mettent en valeur par leur agencement.
Ces symétries révèlent des figures, mythologiques, humaines, animalières, imaginaires. Elles sont des portes familières pour nous connecter à l’altérité de la plante et nous donner l’élan de regarder le végétal de plus près, de le connaître mieux, et de là, c’est notre espoir, le protéger.
Les créations symétriques requièrent notre œil conscient; elles nous invitent à réévaluer les perceptions de ce que nous voyons de chaque plante. Elles nous proposent de passer de l’autre côté du miroir, d’un univers à l’autre.
Pour mettre en avant la spécificité du travail de chaque artiste, deux espaces distincts leur sont consacrés. Le couloir sert de passerelle reliant ces deux salles avec un face à face d'une empreinte d'encre de Patricia et des textiles tatakizomés de Sandrine, en miroir.
Les artistes vous partagent leur passion… Hâtez-vous à découvrir leurs univers artistiques et suspendez un moment votre course pour vous connecter au temps végétal. Festina lente...
patricia laguerre, photoreporter et plasticienne, travaille et vit à Lausanne
Depuis 30 ans, Patricia Laguerre a réalisé des reportages pour la presse au Kurdistan iranien, en Mauritanie ou sur les sternes de Bretagne. Des rencontres dans une cinquantaine de pays dont certaines ont aussi fait l’objet de reportages radiophoniques. Dès 2012, elle expérimente la cyanotypie un procédé photographique du XIXe siècle qui invite à la lenteur, lenteur qu’elle retrouve dans l’écriture des haïkus. Le soleil, elle l’attend pour exposer les anthotypes, un autre procédé sans appareil photo, utilisant des jus de plantes. Elle apprécie le côté tactile des papiers et crée des empreintes d’encre de végétaux. En 2020, elle poursuit l’observation des détails de son environnement quotidien, dont le jardin botanique lausannois où elle photographie des végétaux, créant un effet miroir entre réalité et fiction.
sandrine de borman, goépoète, plasticienne, vit à Bruxelles et crée de par le monde
sandrine de borman développe une relation toute personnelle, teintée de sensibilité et de poésie, avec le monde végétal. Ses œuvres, reliquaires d'instants d'émerveillement, sont le fruit d'une déambulation en nature sauvage ou cultivée. Elles gardent la trace d'une rencontre avec la plante d'un lieu particulier à un moment précis, ou encore celle d'une rencontre avec une personne lui partageant sa connexion au végétal. L’écriture des noms latins ou vernaculaires ponctue l’herbier, mais aussi parfois une écriture poétique ou le discours de la personne rencontrée.
La géopoète et membre de La Traversée, l'atelier de géopoétique du Québec, s’immerge dans des lieux naturels et dans un temps organique, pour s’étonner du déploiement des plantes, à travers le monde, particulièrement lors de résidences artistiques; elle transmet ensuite son émerveillement par des expositions au Jardin botanique de Cairns (Australie), au Allan Brooks Nature Center (Colombie britannique), au jardin botanique Meise (Belgique), au Jardin botanique de Montréal (Québec)...
sandrine de borman a longtemps exploré la pulpe à papier avec des insertions végétales, ses herbiers de chus, avant de se tourner vers d’autres traces végétales, par impression cette fois. Elle ne travaille qu'avec ce que les plantes ont à donner, avec les principes actifs végétaux sans apport d'encre additionnel. Ses impressions sur de vieux draps célèbrent aussi le tissage Nature-Culture.
sandrine de borman a développé des techniques originales qui révèlent les structures et les principes actifs des plantes, de manière écologique.
D’abord une technique qu’elle a nommé par un mot japonais, le tatakizomé, de tataki (frapper) et zomeru (teindre). L'impression est obtenue en martelant des feuilles sur le support, comme une méditation rythmée. L'impression créée par les composants biochimiques de la plante est fixée ensuite à l'aide d'un mordant (sulfate de fer, alun...).
L’autre technique qu’elle explore, elle le nomme phytopression. Avec une presse à herbier, une presse de graveur ou d'autres dispositifs, elle crée une empreinte végétale sur du papier cette fois.
Ici sandrine présente ici des créations liées au Jardin botanique, à la rencontre avec deux jardiniers, le plus âgé et la plus jeune. L’alchimie des fleurs du Jardin l’a fasciné. Ses carnets de voyage botanique, ses herbiers en lien avec les collections du Jardin botanique comme l’herbier de Rosalie de Constant et un herbier japonais, une forêt d’empreintes d’arbres...sont également exposés ici.
Vous découvrirez les photographies symétriques et oniriques de Patricia du végétal observé avec lenteur. Et les créations tatakizomées dont les végétaux ont été cueillies et martelées avec conscience par Sandrine : les tanins et autres principes actifs de la plante laissent leur empreinte sur le tissu.
Une géométrie et deux gammes chromatiques qui se répondent malgré leur différence. Chaque création tatakizomée, chaque photographie, plonge le visiteur dans un monde imaginaire à partir de fragments de la réalité que les artistes mettent en valeur par leur agencement.
Ces symétries révèlent des figures, mythologiques, humaines, animalières, imaginaires. Elles sont des portes familières pour nous connecter à l’altérité de la plante et nous donner l’élan de regarder le végétal de plus près, de le connaître mieux, et de là, c’est notre espoir, le protéger.
Les créations symétriques requièrent notre œil conscient; elles nous invitent à réévaluer les perceptions de ce que nous voyons de chaque plante. Elles nous proposent de passer de l’autre côté du miroir, d’un univers à l’autre.
Pour mettre en avant la spécificité du travail de chaque artiste, deux espaces distincts leur sont consacrés. Le couloir sert de passerelle reliant ces deux salles avec un face à face d'une empreinte d'encre de Patricia et des textiles tatakizomés de Sandrine, en miroir.
Les artistes vous partagent leur passion… Hâtez-vous à découvrir leurs univers artistiques et suspendez un moment votre course pour vous connecter au temps végétal. Festina lente...
patricia laguerre, photoreporter et plasticienne, travaille et vit à Lausanne
Depuis 30 ans, Patricia Laguerre a réalisé des reportages pour la presse au Kurdistan iranien, en Mauritanie ou sur les sternes de Bretagne. Des rencontres dans une cinquantaine de pays dont certaines ont aussi fait l’objet de reportages radiophoniques. Dès 2012, elle expérimente la cyanotypie un procédé photographique du XIXe siècle qui invite à la lenteur, lenteur qu’elle retrouve dans l’écriture des haïkus. Le soleil, elle l’attend pour exposer les anthotypes, un autre procédé sans appareil photo, utilisant des jus de plantes. Elle apprécie le côté tactile des papiers et crée des empreintes d’encre de végétaux. En 2020, elle poursuit l’observation des détails de son environnement quotidien, dont le jardin botanique lausannois où elle photographie des végétaux, créant un effet miroir entre réalité et fiction.
sandrine de borman, goépoète, plasticienne, vit à Bruxelles et crée de par le monde
sandrine de borman développe une relation toute personnelle, teintée de sensibilité et de poésie, avec le monde végétal. Ses œuvres, reliquaires d'instants d'émerveillement, sont le fruit d'une déambulation en nature sauvage ou cultivée. Elles gardent la trace d'une rencontre avec la plante d'un lieu particulier à un moment précis, ou encore celle d'une rencontre avec une personne lui partageant sa connexion au végétal. L’écriture des noms latins ou vernaculaires ponctue l’herbier, mais aussi parfois une écriture poétique ou le discours de la personne rencontrée.
La géopoète et membre de La Traversée, l'atelier de géopoétique du Québec, s’immerge dans des lieux naturels et dans un temps organique, pour s’étonner du déploiement des plantes, à travers le monde, particulièrement lors de résidences artistiques; elle transmet ensuite son émerveillement par des expositions au Jardin botanique de Cairns (Australie), au Allan Brooks Nature Center (Colombie britannique), au jardin botanique Meise (Belgique), au Jardin botanique de Montréal (Québec)...
sandrine de borman a longtemps exploré la pulpe à papier avec des insertions végétales, ses herbiers de chus, avant de se tourner vers d’autres traces végétales, par impression cette fois. Elle ne travaille qu'avec ce que les plantes ont à donner, avec les principes actifs végétaux sans apport d'encre additionnel. Ses impressions sur de vieux draps célèbrent aussi le tissage Nature-Culture.
sandrine de borman a développé des techniques originales qui révèlent les structures et les principes actifs des plantes, de manière écologique.
D’abord une technique qu’elle a nommé par un mot japonais, le tatakizomé, de tataki (frapper) et zomeru (teindre). L'impression est obtenue en martelant des feuilles sur le support, comme une méditation rythmée. L'impression créée par les composants biochimiques de la plante est fixée ensuite à l'aide d'un mordant (sulfate de fer, alun...).
L’autre technique qu’elle explore, elle le nomme phytopression. Avec une presse à herbier, une presse de graveur ou d'autres dispositifs, elle crée une empreinte végétale sur du papier cette fois.
Ici sandrine présente ici des créations liées au Jardin botanique, à la rencontre avec deux jardiniers, le plus âgé et la plus jeune. L’alchimie des fleurs du Jardin l’a fasciné. Ses carnets de voyage botanique, ses herbiers en lien avec les collections du Jardin botanique comme l’herbier de Rosalie de Constant et un herbier japonais, une forêt d’empreintes d’arbres...sont également exposés ici.